Sicile 2013


        Notre itinéraire de Palerme à Palerme, en allant dans le sens inverse des aiguilles d'une     montre : 1700 kms en 20 jours 





1.       Arrivée à PALERME
       (22 septembre)


Débarqués à PALERME vers 19h30 de la SUPERBA, la nuit commence à tomber sur la Sicile. De toute façon nous avions prévu de nous arrêter à PALERME qu'à la fin de notre séjour sur l'île, que nous avons prévu de faire dans le sens trigonométrique afin d'être toujours côté mer.
Pour l'instant on ne veut pas aller trop loin et on décide de s'arrêter vers SFERRACAVALLO, sur la côte à quelques kms au nord de PALERME. Un peu de cafouillage dans la circulation, une erreur de bretelle due à une mauvaise lecture du GPS et au bout de 20 kms on traverse un village en fête, des rues qui se resserrent, mais heureusement confiance dans le GPS (pour l'instant) dans lequel j'ai enregistré les dimensions de notre RAPIDO (7,40 m X 3,10m) et nous voilà dans un quartier résidentiel de l'autre côté du village. Une rue tranquille dans laquelle on peut passer la nuit, même si la soirée aura été quelques peu bruyante avec les aboiements de chien assez nombreux qui se relayaient les uns après les autres.
Au matin une ballade de SFERRACAVALLO montre qu'on aurait tout aussi bien pu prendre la rue parallèle à la nôtre qui longe le bord de mer. Nous nous baladons sur le port pour constater qu'à part quelques femmes touristes reconnaissables à leurs appareils photos en bandoulière, la gente féminine est invisible, seuls quelques hommes s'affairent autour des barques de pêcheurs (de jolies barques bariolées), d'autres à l'ombre d'un mur jouent aux cartes. Nous traversons ce jolie petit village où des employés municipaux accrochent des lumières dans les rues pour, semble-t-il, la véritable fête qui débute le lendemain.

Le petit port de Sferracavallo

2.       LA SICILE AFRICAINE – SFERRACAVALLO – CASTELLAMMARE DEL GOLFO - SAN VITO LO CAPO
       (23 septembre)

Après SFERRACAVALLO nous reprenons la route, hésitons pour sortir à TERRASINI, puis finalement sortons à CASTELLAMMARE DEL GOLFO, le GPS nous amène en plein centre historique, mais nous préférons ne pas stationner en zone bleue à cheval sur 3 emplacements et nous allons nous garer juste à la sortie de la ville en direction de la plage. Une ballade en ville superbe, une grande place pavée en surplomb de la mer, un petit port, des ruelles anciennes... adorable.


La place de Castellamare del Golfo en surplomb de la mer





Nous reprenons ensuite notre RAPIDO et décidons d'aller manger côté plage. Aucun problème pour s'arrêter, les parkings ne sont plus payants depuis le 20 septembre et ce ne sont pas les places qui manquent. Finalement on s'arrête carrément au bord de mer.
En reprenant la route vers TRAPANI, halte à la sortie au point de Vue panoramique qui domine la ville, elle est magnifique avec tous ses toits regroupés.


  
















Vues panoramique et zoom sur Castellamare del Golfo


  

Direction TRAPANI et bifurcation au nord vers SAN VITO LO CAPO où, parait-il la fête bat son plein quasiment tout le temps. En fait nous arrivons la veille de la fête du couscous qui va durer une semaine. Au menu des couscous de plusieurs pays du monde (Sénégal, Côte d’Ivoire, Brésil, mais également Sicile) et une ville transformée en foire avec des tentes toutes identiques dans lesquelles on vend un peu de tout. Comme on a vu une partie de la foire, on décide de ne pas rester, surtout qu'il y au programme pas mal de workshops, de laboratoires, de talkshows de grands chefs, le tout certainement en italien et qu'on ne va certainement pas comprendre grand-chose.

On va tout de même voir la crypte du sanctuaire sur la grande place et on rejoint, en scooter, notre RAPIDO que nous avons laissé dans un grand parking gratuit à 500 m du village.

On décide de passer la nuit près du bord de mer à 8 kms en repartant près d'une plage qu'on avait repéré à l'aller. Là il y a une vingtaine de camping-cars disséminés sur quelques 300 mètres, l'idéal, qui nous permet de passer la nuit au calme à quelques mètres des vagues.

Le calme près de San Vito lo Capo


3.       LA SICILE AFRICAINE – ERICHE – TRAPANI - LIDO MARAUSA
       (24 septembre)

La nuit a vraiment été calme, au matin ce sont deux et peut-être même trois marchands de pain qui sont venus à notre rencontre en camionnette pour nous vendre du pain.
Départ direction ERICHE, village du moyen-âge et certainement même plus ancien situé à environ 750 mètres au-dessus de TRAPANI. En fait il y a 3 possibilités pour y accéder :
- en téléphérique mini-cabines depuis TRAPANI,
- en suivant une route sinueuse sur une dizaine de kms depuis TRAPANI,
- en prenant une route parait-il équivalente depuis VALERICHE qu'on n'a pas trouvée.
En fait pour trouver cette dernière route en descendant comme on l'a fait il aurait fallu indiquer ERICHE ANTICA dans le GPS, sinon en se contentant d'indiquer ERICHE on passe par TRAPANI. C'est pas bien grave la route est certes sinueuse, mais suffisamment large pour se croiser en serrant un peu et en bon état et ce qui ne gâche rien avec de superbes points de vue surplombant TRAPANI, puis plus loin le Golfe de COFANO.
  Trapani vue depuis la route qui mène vers Eriche Antica
Sur la route on tombe sur une fontaine, on en profite pour faire le plein après qu'on nous ait confirmé que l'eau était bien potable (ce qui paraissait vraisemblable pour de l'eau de source), d'ailleurs un "local" faisait le plein d'environ une vingtaine de jerricans, il devait être là depuis un bon bout de temps car le débit n'est pas terrible, mais après tout on est en vacances et on partage quelques "biscotines" avec la « guardia civil » qui est également sur place (cool la police).
La visite de ERICHE vaut vraiment le détour avec ses venelles et ses placettes, son Duomo et ses points de vue, notamment sur les golfes depuis le quartier espagnol.
Le Duomo et les ruelles d'Eriche 

 


On redescend sur TRAPANI par la même route et du coup on reprend un jerrycan de 20 litres. TRAPANI est plaisante avec ses larges avenues et son quartier plus ancien vers l'avenue Garibaldi. Là encore aucun problème de circulation, quant au stationnement, son prix est dérisoire, voire même gratuit dans notre cas, en face de la « Polizia » (décidemment c'est la journée). Dernière ballade sur le Lungomare et il faut repartir trouver un coin pour la nuit qui tombe plus vite qu'en France (normal) et en ce moment il fait nuit à 19H30 (mais je crois que je l'ai déjà dit). On part donc en direction de MARSALA et en suivant les conseils du blog d'un camping-cariste nous trouvons un coin idéal encore au bord de mer (et oui on aime bien) à LIDO MARAUSA qu'on trouve en quittant la route TRAPANI - MARAUSA à environ une dizaine de kms au nord de cette dernière. On arrive avec le coucher de soleil, un bonjour les français de 2 cyclistes et un « bona sera » de pêcheurs en pleine discussion.



 Le Lungomare et quelques façades de TRAPANI


Coucher de soleil sur LIDO MARAUSA
  
4.       LA SICILE AFRICAINE – MARSALA – MAZARA DEL VALLO - SCIACCA
       (25 septembre)


Départ vers MARSALA et arrêt aux salines en face de l’île de MOZIA, des moulins superbes sur fond de marais salants roses et de tas de sels.
Les marais salants sur la route de Marsala
Arrivés dans MARSALA on file directement sur le Lungomare où on peut stationner sans problème et ballade dans MARSALA ; ne pas manquer sa place principale avec son église qui ferme quand on arrive (normal il est midi). C'est pareil on voulait faire le marché, mais vu l'heure avancée il ne restait que quelques étals de poissons.

La place principale de Marsala













Après MARSALA, halte sur le port de MAZARA DEL VALLO, à priori peu de choses à voir mais on a fait le tour du quartier tunisien, la casbah où là encore tout est fermé ; certainement à cause de la sieste. Le port vaut également le déplacement, il est en effet la première flotte d'Italie pour les bateaux de pêche (dixit Le Routard), avec pas mal de bateaux délabrés. On assiste à l'arrivée de 2 chalutiers qui vendent directement leurs cagettes sur le port, sûrement intéressant, mais une barquette de langoustines à deux, ça fait peut-être beaucoup. De retour au parking du port quelqu'un s'approche de nous visiblement pour nous faire croire qu'il était le gardien et qu'il venait encaisser, je lui ai fait signe que j'étais pas intéressé et ça a suffi à le faire partir (je pense que certains touristes n'osent pas contester et passent à la caisse).



Dans la casbah de Mazara del Vallo



Vente directe sur le port de Mazara del Vallo  

Notre étape suivante nous amène à SIACCA où nous trouvons sans difficulté à nous garer sur le port de plaisance, près d'un camping-car italien, bientôt rejoints par un autre italien et un Carthago hollandais. La ville est en hauteur et nous décidons d'y aller en scooter. On a bien fait, on a ainsi pu pousser jusqu'aux thermes avec une vue superbe sur la ville, le port de pêche et le port de plaisance et ballade à pied et en scooter dans les principales rues touristiques de SCIACCA remarquable surtout par ses églises, sa basilique et quelques palais plus ou moins défraîchis (celui qui est occupé aujourd'hui par une pharmacie, mériterait un sérieux coup de lifting et il serait certainement mis en valeur). On a également poussé jusqu'au château comme nous l'avait suggéré la gentille hôtesse de la maison du tourisme, mais "circulez" il n'y a rien à voir que quelques ruines et encore.
 
Un palais à la façade décrépi de Sciacca
 
De retour au camping-car on hésite à repartir vers la plage d'ERACLEA MINOA où on avait prévu de s'arrêter, mais il est 19 H, la nuit va tomber et on se trouve bien sur le port, il reste à espérer que la ville ne sera pas trop bruyante, mais ça on le saura demain.
Ah oui une chose que je voulais dire et qui m'a énervé plus d'une fois et qui encore continué à m'énerver c'est la façon qu'ont les siciliens de se garer, à croire qu'ils ne savent pas faire de créneaux, plutôt que d'essayer d'en faire un et de se ranger le long du trottoir ils se contentent de s'arrêter en épi entre 2 voitures et abandonnent leur véhicule sans autre forme de procès avec l'arrière qui peut dépasser d'un mètre. Heureusement ils ne font pas tous comme ça, mais il en suffit d'un dans une rue étroite pour vous bloquer avec votre camping-car. Autre particularité, sur leur façon de conduire le fait qu'aux intersections ils s'avancent dans l'intersection comme par intimidation et c'est bien ce qu'ils essaient de faire. Il suffit de ne pas broncher et d'avancer et la taille du camping-car les dissuade d'avancer (en tout cas pour l'instant). Sinon jusqu'à présent, rien à dire sur la circulation, beaucoup de limitations à 50 km/h, y compris entre les villes, mais ce n'est pas dérangeant quand on est en vacances, et quelques panneaux "stop" en pleine nationale que personne ne respecte (moi non plus).



5.       LA SICILE AFRICAINE – SCIACCA – PORTO EMPEDOCLE
         (26 septembre)
La nuit a finalement été calme, mais le réveil un peu plus matinal, normal on est au pied d'une ville assez importante et sur le port de surcroît. Balade matinale du port des chalutiers. On aime cette ville animée le jour, un peu bruyante aussi (il y a bien sur des scooters) et ce surplomb au-dessus de la mer. La vue de cette ville est également superbe depuis le port avec ces façades ocres, jaunes... dans lesquelles on retrouve la palette des couleurs méditerranéennes. Dès le matin le port est animé, des hommes rafistolent les filets, pendant que d'autres les mains dans le cambouis réparent leurs bateaux, il faut dire que la flotte est assez usagée, d'ailleurs quelques épaves s'incrustent encore dans le port.

Le port de pêche matinal et vivant de Sciacca del Vallo

Aujourd'hui nous avons décidé de faire relâche, on avait vu sur leur blog que des camping-caristes avaient été sur la plage d'ERACLEA MINOA, qu'on a d'abord eu du mal à trouver, parce que j'avais configuré le GPS en français et que dans ce cas il faut dire HERACLEA MINOA. De toute façon on n'a pas été au bout, la route à double sens ne permettant pas à deux véhicules de se croiser on a préféré revenir sur nos pas vers RIBEIRA. On est sorti direction BORGO BONSIGNORE, sorte de village fantôme que l'on traverse sans croiser âme qui vive, sauf tout de même un habitant du coin qui bien gentiment en voiture nous accompagne sur le chemin de la plage. Arrivé au bout de la route, il reste un chemin carrossable de 200 mètres qui traverse la « pinetta » (en fait des eucalyptus) et nous conduit directement sur la plage. Et là une foule impressionnante envahit la plage (en fait nous sommes en tout et pour tout 11 sur une plage qui s'étend à perte de vue). Les coordonnées de cette plage, on ne sait jamais :
N 37°24.855' - E 13°15.728'








Une plage quasiment déserte près de Borgo Bonsignore








Après quelques heures et quelques bains (l'air est à  33° et l'eau aux environs de 25°) nous repartons dans l'intention de nous arrêter pour la nuit avant AGRIGENTE.
Content de moi j'avais repéré sur Google-maps un pré en bord de mer à BAIA DE ROSSELLO et sur la vue satellite on voyait distinctement une dizaine de camping-cars, en fait on l'a bien trouvé, mais il s'agissait d'un terrain de camping fermé en cette saison, donc moralité : se méfier de Google-maps. Ce que j'en retiens tout de même c'est que juste avant d'y arriver il nous a fallu traverser un village aux ruelles étroites et on s'est d'ailleurs retrouvés en position délicate sur une place où il a fallu l'aide des villageois pour nous guider à manœuvrer, pendant que les autres véhicules s'arrêtaient pour me laisser manœuvrer tranquillement.
Finalement nous filons sur PORTO EMPEDOCLE, cité de Luigi PIRANDELLO, et nous mettons le camping-car en bordure de mer à 4 kms avant l'entrée de la ville après la plage de La SCALA DES TURCHI au Capo Blanca (à vérifier).

 
6.       LA SICILE AFRICAINE – AGRIGENTE
         27 septembre
Aujourd'hui visite de la vallée des temples. Après avoir laissé notre RAPIDO sur un parking (5€) un peu en contrebas de l'entrée nous commençons la visite par la partie haute de la vallée (haute par rapport à la route). C'est dans un cadre somptueux bordé d'oliviers et d'amandiers, duquel se dégage une profonde sérénité (que j'avais déjà ressenti dans le passé en visitant le site d'Ephèse en Grèce) que nous abordons successivement les temples de Concordia (le mieux conservé, partiellement transformé en cathédrale au 6ème siècle), de Junon ou d'Héra (selon que l'on prend le nom romain ou grec), situé le plus à l'est du site et aussi le plus haut, qui était consacré au mariage et sur le retour le temple d'Hercules, dont il ne reste que 8 colonnes sur les 240 d'origine, ce qui explique l'amoncellement de pierres tout alentour. Au passage on ne manque pas de jeter un œil aux catacombes paléochrétienne, ainsi qu'à la nécropole qui longe la bordure de la falaise entre la villa AUREA et le temple d'Héra. De passage de l'autre côté de la route on accède à la partie basse de la vallée qui est aussi la moins bien conservée avec le temple de Zeus, dont il reste rien debout, malgré qu'il fût jadis un des plus grands temples du monde grec et le temple des Dioscures (ou encore de Castor et Pollux) dont il ne reste que 4 colonnettes d'angles, mais néanmoins un charme certain (même si elles ont été remontées à l'envers, ou en tout cas pas comme elles l'étaient à l'origine).

Le temple de Concordia




Les oliviers et amandiers de la vallée des temples
avec Agrigente en toile de fond





Le temple d’Héra
Le temple des Dioscures

Après être repassés manger et nous reposer au camping-car (3H 1/2 en plein soleil ça fatigue un peu), on décide d'aller visiter la ville d'AGRIGENTE, mais cette fois-ci pas question d'y aller à pied, car elle est à environ 4 kms et surtout perchée au-dessus de la vallée, c'est donc en scooter qu'on s'y rend. Passage par la cathédrale ou Duomo, tout en haut de la ville (fermée pour cause de travaux) et redescente en ville vers la via Atenea ; la ville d'AGRIGENTE est en fait constituée d'axes parallèles reliés entre-eux par des ruelles ou venelle étroites pentues ou d'escaliers qui lui donnent un certain charme mais la rende aussi certainement difficile à visiter à pied.
Encore une fois il est tard quand on rentre au camping-car (quand je dis tard, je veux dire qu'il fait nuit, mais il est en fait 19H passé). On essaye d'aller passer la nuit du côté des plages de San Leone, mais comme on le craignait, on est vendredi soir, c'est le début du week-end et ce quartier est le lieux de rencontre et de festivité des jeunes d'AGRIGENTE, c'est donc face à un nombre vraiment trop important de scooters que nous décidons de rebrousser chemin et de revenir sur PORTO EMPEDOCLE, où nous avions passé la précédente nuit.



7.       LA SICILE BAROQUE – RAGUSA
         28 septembre

Cette fois-ci nous débutons la journée par un trajet assez long, en effet la route jusqu’à VITTORIA est sans intérêt et ne mérite pas qu'on s'y arrête, Elle est morne et triste, on y voit que des serres à perte de vue et des amoncellements de détritus et plastiques en bordure de route. Pour couronner le tout on a voulu faire le plein d'eau dans une station d'essence à GELA, elle sentait l'essence et ce n'est sûrement pas dû au simple fait qu'il y a une raffinerie à la sortie de la ville, ainsi que des pompes qui extraient le pétrole du sous-sol environnant, en témoignent les "têtes de cheval" en face de la raffinerie.
Donc on a préféré roulé, heureusement vers VITTORIA, le paysage change, fini les serres, pour faire place à une terre aride morcelée par des murets en pierre sèches qui lui donnent un air de Larzac assez sympathique. En outre on a pu faire le plein d'eau potable à VITTORIA à la station Spina, avec un accueil chaleureux (le pompiste s'est déplacé pour nous amener un tuyau de raccordement).
Arrivée à RAGUSA que l'on avait tout d'abord hésité à visiter en raison des avis peu élogieux rencontrés sur le Net et pourtant cette ville vaut absolument le détour. Bien entendu, il faut savoir qu'il y a la ville moderne qui est effectivement on ne peut plus banale, donc à éviter et RAGUSA IBLA, superbe. Pour l'aborder, il faut se rendre au parking en contrebas de la ville (gratuit le jour où nous y étions) et monter dans la ville à la rencontre des nombreux palais superbement restaurés (dont celui qui appartint à Marcella Mastroianni) et des églises baroques (on aime ou on aime pas), mais aux façades superbes dont la « Chiesa di San Giorgio » avec sa façade élancée en haut d'un escalier monumental dominant la place. Il faut alors pousser la ballade jusqu'au bout avec le « giardino Ibeo » un parc agréable qui comprend lui-aussi deux églises. C'était samedi et on a tout de même eu droit à 3 mariages. Le retour vers le parking est tout aussi superbe si vous prenez les rues qui surplombent la vallée, avec des vues plongeantes sur les toits de la ville.
L’église San Giorgio de Ragusa Ibla 
Ragusa Ibla vue depuis la route de Modica
                                                       
Encore une fois l'heure tardive nous empêche de visiter MODICA distantes d'une quinzaine de kms et nous préférons filer sur la côte pour la nuit, où nous trouvons un terre-plein en bord de mer près de MARINA DI MODICA.
8.       LA SICILE BAROQUE – MODICA – CAVA D’ALIGA – SAMPIERI – MARINA DI MODICA
         29 septembre

Une nuit tranquille sur un terre-plein en bordure de plage, juste l’animation d’un club de vacances proche qui s’est terminée aux alentours de 23H, donc rien de méchant. Aujourd’hui donc direction MODICA que nous avions délaissé hier, faute de temps. Nous trouvons un parking gratuit à l’entrée de la ville « Avenida Medagliei d’Oro » et nous prenons le scooter. Comme bien souvent le bureau d’informations touristiques est fermé, il est vrai qu’aujourd’hui on est dimanche, mais d’habitude on doit toujours tomber au moment de la sieste, car on n’en trouve jamais un seul d’ouvert.
De toute façon on avait lu qu’il fallait faire le Corso dans la ville basse, voir en passant l’église San Pietro et contempler les balcons ou encorbellement de plusieurs palais plus ou moins délabrées (d’ailleurs plus que moins). Ensuite monter en direction du Duomo ou église San Giorgio (et oui comme à RAGUSA) à laquelle on accède par un escalier monumental de près de 200 marches. Après avoir fait tout cela et avant de monter dans la ville haute on a été récupéré notre scooter et nous avons facilement atteint et donc sans mérite le point culminant de MODICA ALTA qui d’une terrasse embrasse toute la ville en surplombant les toits, églises, palazzios et Corso vus auparavant. La montée en scooter nous a  permis de gravir la ville en délaissant les rues principales pour emprunter les ruelles étroites et abruptes, où le seul d’orientation était dicté par la pente du terrain : ça monte donc c’est bon.

L’église de Modica


Détail baraque de l’église de Modica














Modica depuis la ville haute






Je dirais en définitive qu’entre les deux villes on a préféré RAGUSA, mais les deux méritent de toute façon qu’on s’y arrête.










Le petit port de Sampieri
Après MODICA retour en direction des plages, nous traversons SCICLI sous un soleil de plomb et nous préférons de pas nous arrêter. Nous atteignons la petite plage de CAVA D'ALIGA à laquelle nous ne pouvons résister (en plus elle est pourvue de douches, ce qui est assez rare jusqu’à présent). Après un bain, nous filons sur SAMPIERI minuscule jetée en bord de mer, trois barques montée sur la grève et tout au bout une plage de sable fin, on se sent au bout du monde ou seul le bruit des vagues vient troubler le silence. Notre dernière étape pour la journée est la MARINA DI MONICA qui accueille un marché en bordure du Lungomare, il s’agit encore d’une gentille station balnéaire pas encore touchée par la frénésie du tout béton.

Nous bouclons enfin notre périple journalier en revenant sur notre point de départ car nous voulions profiter des douches de la plage également pour faire un peu de lessive.

9.       LA SICILE BAROQUE – MARZAMEMI – NOTO – LIDI DI NOTO
         30 septembre

Avant d’aller sur NOTO nous décidons de tourner en direction de la pointe la plus au sud de Sicile vers le CAPO PASERO, proche du point de jonction entre les mers Méditerranée et Ionienne, mais en s’approchant on retrouve un paysage rempli de serre et nous nous retrouvons en plein du village de PORTOPALO face à un pont d’environ 2 mètres de haut, notre guide n’indiquant aucun point d’intérêt, nous décidons de rebrousser chemin et de filer en direction de NOTO. Chemin faisant nous faisons une halte à MARZAMEMI où nous découvrons un superbe petit village de bord de mer qui a su exploiter une ancienne « tonnara » (usine à thons) pour en faire un centre d’intérêt touristique avec moultes restaurants. Le côté pittoresque de ce village, qui en fait tout le charme, est d’avoir su exploiter des bâtiments anciens tout en conservant les façades décrépies, quand d’autres se seraient lancés dans des ravalements de façades. Ce village se prolonge vers le nord par une plage au bord de laquelle nous nous arrêtons, celle-ci est quasiment déserte alors qu’en pleine saison elle doit être assaillie d’estivants.
Dans la tonnara de Marzameri

 
Arrivée dans NOTO il n’a pas été simple de stationner, la ville reconstruite sur son emplacement actuel après le tremblement de terre, comprend de nombreux sens uniques (donc de nombreux sens interdits) qui ne facilitent pas le repérage. Finalement nous trouvons à nous garer sur un parking près de l’hôpital et c’est en scooter que nous rejoignons le centre.
Nous entamons notre visite sur le cours Vittorio Emanuele III qui est en fait l’axe majeur de la ville et qui regorge d’église et palais fraichement rénovés, c’est en effet l’ensemble des bâtiments de cette ville qui a fait l’objet de ravalement de façades. On retrouve ainsi la ville d’origine, mais on peut regretter que cela lui enlève, avec la patine, son côté charme désuet. Toujours est-il qu’on ne se lasse pas de lever la tête pour les admirer. Ne pas oublier la cathédrale San-Nicolo en partie détruite par un incendie en 1996 et dont l’intérieur reste encore en travaux. Je ne vais citer ici tous les palais ou autres couvents dignes d’intérêts, mais croyez-moi, ils sont nombreux et font cde cette ville une étape incontournable.
Le cours Vittorio Emanuele III

La cathédrale de Noto
   Vue depuis le parvis de la cathédrale des palais environnants
Dernière étape pour la nuit, nous filons vers LIDO DI NOTO, annoncé comme une ville bondée l’été et bétonnée, mais que nous découvrons en cette fin septembre quasiment déserte, seuls deux autres camping-car partagent un bout de plage avec nous. Nous remontons le Lungomare en soirée où la plupart des restaurants et pizzerias est fermée.
10.   LA SICILE BAROQUE – SYRACUSE – BRUCOLI
1er octobre

Départ pour SYRACUSE, ou plus exactement ORTYGIE son centre historique. Là bien évidemment trop compliqué de stationner sur la presqu’île on opte donc pour le scooter et on trouve un parking ans difficulté sur une place de marché.
Traversée de l’inénarrable marché avec profusion d’étals de fruits, légumes et poissons et les vendeurs qui s’égosillent à qui mieux mieux pour attirer les clients et les poissonniers qui jouent du chasse-mouches.
Le marché d’Ortygie

Le tour d’ORTYGIE d’un Lungomare à l’autre en passant par le centre, ses venelles pavées, ses palais décrépis, ses balcons à encorbellements avec leurs nombreuses sculptures n’en finissent pas. Beaucoup sont en restauration, il était temps, pour d’autres les travaux de ravalement arrivent un peu tard comme pour le palais Bongiovanni, qui n’a plus de palais que le nom. A voir absolument le Duomo (mélange de style dans lequel on retrouve les colonnes d’un ancien temple grec) et sa piazza. Autre originalité la source d’eau douce (fontaine d’Aréthuse) à deux pas de la mer.

Le Duomo d'Ortygie
                                                                                                              Détail de l’encorbellement d’un palais


                                       Le lungomare d'ORTYGIE
 
Après ORTYGIE on vadrouille un peu dans SYRACUSE avant d’atteindre le parc archéologique où  on se contentera de l’amphithéâtre romain qui garde un charme certain au milieu de la verdure et l’autel d’Hiéron dont il ne reste que la plate-forme imposante.
L’amphithéâtre romain de Syracuse
Notre retour au camping-car aura été quelque peu perturbé avec un scooter qui refuse démarrer, je pense que la batterie est défaillante, mais on verra ça un peu plus tard. En tout cas pour l’heur il nous fallut récupérer le camping-car à pied pour revenir cherche le scooter (fort heureusement j’avais pris avec moi le GPS en ayant pris soin de localiser le camping-car, ce qui nous a sûrement économisé quelques kms de marche sous une chaleur écrasante de 33°.
Pour passer la nuit, nous avons suivi les conseils de camping-caristes et nous avons été à BRUCOLI, charmant petit port à quelques kms d’AUGUSTA et là nous trouvons à nous arrêter à l’entrée du village sur un terrain donnant directement sur le bord de mer, face à la masse imposante de l’ETNA que nous découvrons pour la première fois.
L’Etna vu depuis le petit port de Brucoli
11.   LA SICILE IONIENNE – AUGUSTA
        2 octobre
Aujourd’hui nous avons décidé de ne pas faire de route mais plutôt de profiter du cadre idyllique de BRUCOLI et de notre emplacement les pieds dans l’eau face à l’Etna. Nous avons tout de même décidé d’aller voir la ville proche d’AUGUSTA et en fait nous avons été déçu, nous avons commencé par arpenter la presqu’île qui aurait pu faire penser à ORTYGIE comme étant la ville historique, mais la ressemblance s’arrête là.
  La place de l’église d’Augusta

 

La côte nord est un no man’s land occupé par les militaires, au large on distingue la zone industrielle qui s’étende de SYRACUSE à AUGUSTA, le bout de la presqu’île est inaccessible car occupé par les Commandos marins, enfin la façade sud est quasi inaccessible. Quant à l’intérieur, exception faite de la place de l’église nous n’avons noté aucun bâtiment digne d’intérêt, ce qui nous explique pourquoi notre guide était muet sur cette ville, c’est que tout simplement il n’y a rien à voir qui vaille qu’on s’y attarde.
Enfin pour couronner le tout : nouvelle panne de scooter, mais cette fois j’avance en écartant la panne d’essence. Une recherche sur Internet me laisse à penser à un problème de bougie, j’essaierai de la changer demain.
Nous avons passé l’après-midi comme prévu à BRUCOLI : visite du petit port, baignade et farniente.



Le petit port de Brucoli


 

  12.   LA SICILE DU CENTRE – LENTINI – CALTAGIRONE
           3 octobre

Départ de BRUCOLI sous la grisaille, on ne voit même plus l’Etna, on aura ainsi moins de regret pour s’éloigner de la mer.
Première étape le vaste marché de LENTANI qui s’étend sur plusieurs ruelles et même sur une partie du stade de foot. On profite de ce passage en ville pour acheter une bougie, on ne sait jamais. Le marché parait moins cher qu’en France, quant au poulet rôti à 3 € (et excellent de surcroît) on peut pas trouver mieux. Après le marché on finit de faire le plein de courses chez LIDL, là par contre c’est environ 20 % plus cher qu’un LIDL français (allez comprendre).
L’étape suivante est la ville de CALTAGIRONE, avec une visite de la ville haute qui se concentre essentiellement autour de la Piazza Municipio et de la Piazza Umberto. La ville est comme resserrée sur elle-même avec ses ruelles très étroites et ses nombreux escaliers abrupts. Ne pas manquer la Scalinata impressionnant escalier de 142 marches ornées de faïences. Egalement pour ceux que ça intéresse, CALTAGIRONE est la capitale de la céramique, comme en témoignent les nombreux magasins, ainsi que les nombreuses céramiques collées un peu partout sur les murs.

 
                                                                                         La Scalinata de Caltagirone 
Pour passer la nuit en camping-car nous avons trouvé un parking gratuit en terre battue, ainsi qu’un second parking quelque 800 mètres plus haut (parking San Giovanni), avec une borne d’eau potable (lui aussi gratuit en tout cas hors saison) ; l’eau est potable la preuve en est donnée par les nombreux siciliens qui viennent faire le plein de leurs jerrycans.
13.    LA SICILE DU CENTRE – PIAZZA ARMERINA – ENNA
          4 octobre

Départ pour PIAZZA ARMERINA, ou plus exactement pour la « villa romana de Casale ». Tout simplement superbe et incontournable, cela vaut bien les 10 € d’entrée par personne (+ 1,50 € de l’heure pour un camping-car). Si possible y aller de bonne heure, avant les arrivées de bus qui lâchent des cohortes de touristes difficiles à dépasser et qui finissent par bloquer l’avancée entre les différentes salles, celle-ci se faisant la plupart de temps sur des passerelles vites engorgées.
Sinon on admire les céramiques en parfait état de conservation, les scènes différentes les unes des autres, ainsi que la mise en valeur du site.
 
Le couloir de la grande chasse

Un détail du couloir de la grande chasse



L’entrée de la salle d’Arion

















La salle des jeunes filles en bikini




 Une rue pavée caractéristique de Piazza Armerina



Ensuite nous avons fait le tour de la ville de PIAZZA ARMERINA, petite bourgade qui regorge de trésors, pas toujours en très bon état, mais donnent un cachet certain à la ville, même si les ruelles pavées sans trottoirs sont difficiles pour les passants.
        
La chiesa del Teatini
Notre périple de la journée s’achève à ENNA, sur la place du château qui domine la vallée à près de 1000 mètres d’altitude et auquel on accède par une route en lacets. Le château du 13ème siècle se visite et on peut passer la nuit sur le parking du château avec une vue superbe qui embrasse ENNA à gauche et CALASCIBETTA à droite sur la colline qui lui fait face.
Seul bémol cette place en cul de sac semble être le centre focal du village : photos de mariage, ados en scooter, amoureux en goguette, discussions animées de jeunes, tout le monde se relaie pour animer la soirée jusque vers minuit et encore on n’a pas eu droit à la boîte de nuit proche (mais fonctionne-t-elle encore ?).

14.   LA SICILE IONIENNE – CATANE - ETNA
         5 octobre

Ce matin c’est la purée de pois, on est en plein nuage, on ne voit même pas le village d’ENNA légèrement en contrebas. Ce n’est peut-être pas le jour mais on a décidé d’aller vers l’ETNA.
Descente sur CATANE par l’autoroute, c’est après que ça se corse. Comme c’est samedi on s’est dit qu’on pouvait essayer au moins de traverser CATANE en camping-car, c’est ainsi qu’on a pris la direction du port, mais que progressivement en s’approchant du centre la circulation devenait de plus en plus difficile, non pas que les rues sont étroites, elles sont comme partout ailleurs, mais que les habitants de CATANE ne savent pas faire de créneaux pour se garer (c’est que j’en conclu à leur façon de s’arrêter n’importe où, n’importe comment et d’abandonner où non leur véhicule ; de toute façon s’ils restent au volant c’est pareil ils ne bougeront pas). J’ai même dû à un certain moment faire marche arrière, dans une rue certes assez large, mais qui était encombré par des stationnements en double file de chaque côté et donc l’impossibilité de se croiser à 2 véhicules. Par ailleurs le GPS ignore les marchés et bien entendu voulait me faire prendre les rues occupés par ce marché. Tout ça pour dire qu’à un moment on a fini par baisser les bras et dire « partons en direction de l’ETNA, on laisse tomber CATANE ». Donc si j’ai un conseil à donner « évitez CATANE à tout prix ».



Pour trouver la route de l’ETNA on a un peu galéré, mais normal on cherchait à rejoindre NICOLISI au lieu de NICOLOSI. On a fini par arriver au refuge SAPIENZA à 1900 m, avec un ciel qui se découvrait petit à petit. On a pu monter en haut du téléphérique découvrir un paysage lunaire de coulées volcaniques et d’amoncellement de basalte.
Nuit sur le parking du refuge (13 €), avec une vue splendide sur CATANE illuminée.

 


15.   LA SICILE IONIENNE – ETNA – ACI TREZZA
         6 octobre


Petite mise en jambe au réveil avec le tour du petit cratère des touristes proche du parking de Sapienza apparu lors de l’éruption de 1986. Les nuages sont de plus menaçants, il commence à pleuvoir, on a bien fait d’en profiter hier (de plus d’après la météo, toute la semaine à venir devrait être pluvieuse ou brumeuse sur l’ETNA).

On redescend sur la côte à ACI CASTELLO dans l’intention de faire un tour en scooter, le temps nous en dissuadera et on poursuit notre route jusqu’au petit part d’ACI TREZZA toujours au pied de l’ETNA ; stationnement possible sur le port. Celui-ci est caractéristiques par ses « Faraglioni » sortes d’îlots de lave qui marquent l’entrée de ce petit port, ainsi que de formations basaltiques dans le port même.
Les scogli dei Ciclopi (ou Faraglioni) du petit port de pêcheurs d’Aci Trezza
   
En poursuivant la côte nous trouvons à nous arrêter à FONDACHELLO, quelques kms avant GIORDINI NAXOS et TAORMINE que nous réservons pour demain. Nous nous arrêtons sur un parking devant la mer, la plupart des boutiques du front de mer de ce village de vacances sont fermées, à l’exception notamment d’une pizzeria de l’autre côté du parking, ce sera donc notre première pizza (pâte fine de Sicile).
16.   LA SICILE IONIENNE – GIORDINI NAXOS – TAORMINE
         7 octobre


En route pour TAORMINE proche. Un peu avant d’arriver nous trouvons une rue en cul de sac qui longe la plage, bordée d’eucalyptus et qui enjambe à son extrémités un petit ruisseau qui selon un autochtone rencontré sur place contiendrait les seuls papyrus de Sicile : on les cherche encore, mais on pense qu’il aurait fallu remontre ce ruisseau, ce que nous n’avons pas fait. En tout cas le coin nous plait et nous décidons de le retenir pour la prochaine nuit.

Vue du port minuscule de Giordini Naxos
A GIORDINI NAXOS nous décidons de prendre le scooter, et bien entendu de changer la bougie au préalable. Nous filons alors vers TAORMINE en empruntant le lungomare de GIORDINI NAXOS, halte au petit port qui donne une vue d’ensemble de la baie.











Ensuite nous montons sur TAORMINE à laquelle nous accédons par la porte de MESSINE. Pour y accéder la route gravit les quelques 200 m de dénivelés par une succession de lacets et après chaque virage c’est un nouvel éblouissement tant le paysage est grandiose, côté montagne, côté ville ou mer.

Le Duomo de Taormines
TAORMINE se visite facilement en prenant le Corso Umberto 1er, l’axe principal qui relie les portes de MESSINE à CATANE, où malgré l’afflux de touristes (c’est la première fois qu’on croise autant de français) tout est à voir, que ce soit les ruelle étroites, les façades de maison, les boutiques. La place du Duomo qui offre une vue dégagée sur la mer. 








Une des constructions du jardin public





Ne pas oublier ensuite de traverser le jardin public avec une vue plongeante sur GIORDINI NAXOS et ses constructions biscornues, mais non dénuées que l’on rencontre aux détours de la ballade.
Le bureau de l’information vaut également le détour pour sa collection de Pupi siciliens.











 Vue du théâtre grec


Enfin le théâtre grec majestueux avec sa vue grandiose sur l’Etna et le village perché à 500 m d’altitude de CASTELMOLA, ses vues plongeantes sur la mer et le petit village LIDO SPISONE situé en contrebas et son panorama en face sur la côte italienne.
   

 






Retour enfin comme prévu dans notre allée d’eucalyptus.

 

17.   LA SICILE TYRRHENIENNE – RANDAZZO – SANTO STEFANO DI CAMASTRA
         8 octobre

Tentative de prendre un bain avant le départ, mais la force des vagues qui nous propulsait au fond de l’eau nous en a dissuadé. Un couple de siciliens rencontré hier et qui doit promener son chien tous les matins vient à nouveau nous commenter quelques étapes à voir comme la ZAFFERANA, réputée pour son miel et ses pistaches et qui est en fête tout le mois d’octobre, mais ce n’est plus sur notre route.
Nous quittons donc la mer Ionienne, direction notre 3ème mer du périple, la mer Tyrrhénienne en passant par l’intérieur des terres, nous avons en effet décidés d’éviter MESSINE, en tenant compte des nombreux commentaires peu élogieux à l’encontre de cette ville.
Après avoir quitté la côte nous faisons une halte dans les gorges de l’ALCANTARA (rivière qui s’avère être celle qui se jette au sud de GIARDINI NAXOS, et qui pourrait bien être celle censé regorger d’eucalyptus) au niveau de la commune de MOTTA CAMASTRA (accès gratuit par l’entrée communale et payant (9 € par personne + 5€ de parking) pour bénéficier d’un ascenseur et de location de matériels pour partir découvrir les gorges).

Les gorges de l’Alcantara

 
Nous traversons donc RANDAZZO avant de nous lancer à l’attaque des monts NEBRODI que l’on franchit à plus de 1500 m d’altitude avant de replonger vers la mer sur le village d’ACQUEDOLCI. La traversée de ces monts nous a rappelé la Lozère, avec ses châtaignes qui jonchent la route, ses chênes, ses champignons (lors d’une halte nous en avons trouvé en pagaille, seulement à part les cèpes on ne connait pas grand-chose, dommage). Attention dans les virages aux traversées de sangliers relativement fréquentes. Seul ombre noire dans cette traversé montagneuse un village en travaux dont la traversée paraissait hautement improbable et qui aurait nécessité un retour en arrière de plusieurs dizaines de kilomètres ; j’ai tout de même tenté et réussi le passage en frôlant les murs et rasant les balcons. A signaler également la présence en bord de route de plusieurs fontaines d’eau potable, lors de la traversée de ces monts. 

Arrivée sur la côte, avec quasiment pas de possibilité d’arrêt, les rares villages étant coincés entre la mer et la voie ferrée, avec des accès à la mer trop pentues, comme celui-ci d’ACQUADOLCI qui conduisait effectivement à une plage où nous aurions pu passer la nuit, mais dont la pente m’a dissuadé de l’emprunter, bien sûr je pouvais descendre, mais aurais-je remonter le lendemain ?

Etalages de céramiques dans la bourgade de Santo Stefano Di Camastra
Nous avons donc poursuivi notre route pour atteindre, à la nuit tombante SANTO STEFANO DI CAMASTRA (centre de la fabrication artisanale de la céramique sicilienne). Une première traversée de la ville, impossible de s’arrêter, nous décidons un 2ème passage et repérons un terrain jouxtant un magasin de céramiques ;nous demandons au propriétaire qui bien gentiment nous laisse nous installer pour la nuit.







A l’instar des siciliens nous allons à l’heure de la "passegiatta" arpenter l’avenue Umberto 1er et le cours Victor Emmanuel III, où nous découvrons des « ceramiches » à profusion, dans les boutiques bien sûr, mais également sur les bancs, sur les murs, des cendriers dans la rue sont en céramiques, ainsi que bien évidemment les noms de rues.




       
18.   LA SICILE TYRRHENIENNE – CEFALU
                 9 - 10 octobre


Direction CEFALU par la route du bord de mer, malheureusement si la route est magnifique, le bord de mer est tout simplement inaccessible, avec néanmoins quelques aires de stationnement pour prendre quelques photos, avec en toile de fond les îles Eoliennes et de Lipari.

 CEFALU encore chargée de touriste à cette période de l’année, beaucoup de monde sur les plages, c’est une ville qui doit être difficilement abordable en été. Justement parlons de l’accès, il reste compliquée, mais faisable avec la traversée de la ville inévitables et des sens interdits inconnus de mon GPS qui m’ont valu le passage dans une ruelle en montée, bordée de 2 hauts murs qui ne me laissaient que 10 cm de chaque côté, avec bien entendu des voitures qui me suivaient.



Le centre historique côté mer
Sinon village médiéval charmant aux petites ruelles étroites et fraîches, sous un roc impressionnant dominé par un ancien château-fort. Visite de la cathédrale qui nous change des églises baroques rencontrées jusqu’alors, avec la figure imposante du Christ Pantocrator en haut de la coupole.










La cathédrale de Cefalù

















Cefalù vue du Lungomare


Enfin un Lungomare sur lequel on peut y garer son camping-car gratuitement à l’extrémité de la ville, payant jusqu’à 20 heures près du centre historique (donc inutile de prendre le parking à 15 € la journée).
 



Nouvelle panne du scooter, qui m’aura valu d’aller rechercher le camping-car à pied, cette fois c’est fini, je le remise dans la soute du Rapido, il n’en bougera plus, d’ailleurs ce n’était plus vraiment prévu, sauf peut-être pour PALERME, mais on s’en passera.
Etant sur le Lungomare on en a profité également pour aller dans un restaurant « touristique », qui m’a fait regretter mes repas de cantine.



Le lendemain on a décidé de ne pas bouger le camping-car et c’est ce qu’on a fait. Notre journée s’est limitée à une ballade en ville avec la visite en particulier de l’ancien lavoir.

L’après-midi nous avons sympathisé avec un couple de bretons qui eux attaquaient leur tour de Sicile.

  
 
19.    LA SICILE TYRRHENIENNE – MONREALE
         11 octobre


Direction Palerme en essayant dans un premier temps d’éviter l’autoroute, toutefois le manque d’intérêt de cette partie de côte et les difficultés de circulation apparaissant notamment lors de la traversée de TERMINI IMERESE, nous terminons en prenant l’autoroute qui nous amène directement à PALERME, où nous prenons la direction de MONREALE à quelques kilomètres de PALERME.






De là nous avons un point de vue panoramique sur PALERME en contrebas. En y accédant depuis PALERME, depuis le corso Calatifimi, il nous est impossible d’entrée en ville pour aller au parking du Duomo, la hauteur limitée à 3 m nous en interdit l’accès, par contre nous trouvons à nous arrêter sans problème à l’entrée de la ville.

La cathédrale est tout simplement superbe, avec son Christ Pantocrator qui s’apparente en plus grand à celui de CEFALU et ses mosaïques sur fond d’or qui couvre une surface importante.
La cathédrale de Monreale 
                         et son Christ Pantocrator


   
Après cette visite nous décidons de regagner SFERRACAVALLO où nous avions passé notre première nuit, en effet nous consacrerons notre journée de demain à la découverte de PALERME. Nous avons a priori fait le bon choix car un orage violent avec grêle nous aurait empêché de visiter PALERME.


20.    LA SICILE TYRRHENIENNE – PALERME
                      12 octobre



Pour la visite de Palerme et compte-tenu du fait que nous reprenons le bateau le soir, nous avons été, à l’instar de nombreux camping-caristes été garé notre RAPIDO au Green-Park qui présente l’avantage d’être proche du centre historique (il faut compter 25 € pour 24 H, sinon 1,5 € de l’heure pour un camping-car).


L’adresse du Green-Park : Via Quarto dei Mille (38° 10.962’ – 13° 34.241’)
 


C’est donc à pied que nous allons visiter Palerme. A quelques minutes du camping-car nous franchissons la Porta Nuova, sorte d’arc de triomphe, qui marque le haut du Corso Vittorio Emmanuele et délaissons, pour l’instant, à notre droite le palais des Normands que nous verrons à notre retour. 


La Cathédrale de Palerme


Un peu plus loin en descendant le cours, apparait sur notre gauche la Cathédrale sur laquelle on retrouve les différents styles qui l’ont transformée au cours des siècles : arabe, anglais puis normand. L’intérieur est marqué par l’omniprésence de Sainte-Rosalie, patronne de la ville et de Giuseppe PUGLISI, prêtre de Palerme, assassiné par la mafia le 15 septembre 1993.






Les Quattro Canti







Nous poursuivons sur le cours jusqu’aux Quattro Canti, à l’intersection de la Via Maqueda, qui constitue le cœur de Palerme et qui comprend à chaque angle une fontaine surmontée de statues de dieux, de rois et de déesses.


La fontaine de la Piazza Pretoria










Juste à côté la piazza Pretoria et sa magnifique fontaine de marbre. Visite du palazzo delle Aquile (hôtel de ville), avec une incursion permise dans le bureau du maire (qui, dit en passant est moins encombré que le mien) et une vue plongeante, depuis l’étage sur les églises de la Martorana et de San Cataldo. 








Le marché Balaro






Avant d’aller visiter la Martorana et comme il n’est pas loin de midi, on file sur le quartier de Balaro ou se tient un marché typique et très animé au milieu de vielles ruelles et des murs aux façades décrépies.










L'église de la Martorana




Après un passage obligé dans la petite église de la Martorana, passage obligé, mais non usurpé, tant elle est belle, nous retournons vers le palais des Normands, qui abrite également la chapelle Palatine, couverte de mosaïques sur fond d’or. Visite également des appartements royaux utilisés maintenant par les parlementaires et qui sont, précisons le interdits de photo, tout comme la chapelle Palatine.





La Chapelle Palatine


La fatigue commence à se faire sentir, on traverse la place de l’Indépendance ou des hommes se regroupent, amenant chacun sa chaise, pour jouer aux cartes.

Avant de regagner le camping-car, il faut également aller voir (pour 3 €) les catacombes du Couvent des Capucins, situé à deux pas du Green Park, également interdites de photos où l’on découvre un nombre impressionnant de corps momifiés, remontant à la moitié du 18ème siècle et qui portent encore leurs vêtements d’époque (quelque peu élimés il est vrai). Les hommes sont généralement debout, accrochés aux murs, les femmes couchée. Attention tout de même, âmes sensibles s’abstenir.

Il est maintenant temps de se préparer et de regagner le camping-car avant de reprendre le ferry pour GÊNES.












22-sept-13
SFERRACAVALLO (PA)
38° 12.525'
38° 12' 31,50"
13° 16.942'
13° 16' 56,52"
23-sept-13
SAN VITO LO CAPO (TP)
38° 07.348'
38° 07' 20,88"
12° 43.487'
12° 43' 29,22"
24-sept-13
LIDO MARAUSA (TP)
37° 56.516'
37° 56' 30,96"
12° 29.199'
12° 29' 11,94"
25-sept-13
SCIACCA (AG)
37° 30.326'
37° 30' 19,56"
13° 04.597'
13° 04' 35,82"
26 et 27-sept-13
PORTO EMPEDOCLE (AG)
37° 17.399'
37° 17' 23,94"
13° 29.760'
13° 29' 45,6"
28 et 29-sept-13
MAGANOCO (RG)
36° 42.993'
36° 42' 59,58"
14° 48.712'
14° 48' 42,72"
30-sept-13
LIDO DI NOTO (SR)
 36° 51.169' 
36° 51' 10,14"
 15° 06.716'
15° 06' 42,96"
01-oct-13
BRUCOLI (SR)
37° 16.907' 
37° 16' 54,42"
 15° 11.426'
15° 11' 25,56"
03-oct-13
CALTAGIRONE (CT)
37° 14.384' 
37° 14' 23,04"
 14° 30.420'
14° 30' 25,20"
04-oct-13
ENNA (EN)
37° 34.055' 
37° 34' 3,30"
14° 17.261' 
14° 17' 15,66"
05-oct-13
ETNA – REFUGE DE SAPIENZA (CT)
37° 41.955' 
37° 41' 57,30"
15° 00.032'
15° 00' 1,92"
06-oct-13
FONDACHELLO (CT)
37° 45.493' 
37° 45' 29,58"
 15° 12.829'
15° 12' 49,74"
07-oct-13
FIUMEFREDDO (ME)
 37° 47.174'
37° 47' 10,44"
 15° 14.111'
15° 14' 06,66"
08-oct-13
SANTO STEFANO DI CAMASTRA (ME)
38° 00.782' 
38° 00' 46,92"
 14° 21.356'
14° 21' 21,36"
09-oct-13
CEFALU (PA)
38° 01.970' 
38° 01' 58,20"
 14° 00.510'
14° 00' 30,60"